J’avais oublié la conduite mexicaine
qui demande une attention de tous les moments : "topés" ralentisseurs de
différentes hauteurs et largeurs, trous énormes dans la chaussée, travaux non
signalés qui obligent à faire demi-tour dans des ruelles étroites, véhicules en
sens contraire dans les voix en sens unique, etc …  Nous arrivons entiers à notre hôtel mais je ne suis pas sûre qu'André va se risquer à cet exercice de haut vol qu'est la conduite. Valladolid à l’est du Yucatan est une petite ville paisible dont le centre-ville historique près du Zocalo, la place principale, possède quelques rues aux maisons bien rénovées et colorées
Cette région est d'une des premières colonisée par les espagnols. Les églises et missions sont des constructions massives et possèdent toutes des murs crénelés. Les deux édifices présents à Valladolid en sont un bel exemple. Impossible de visiter l'église ouverte qu'aux heures des offices : six par jour quand même. A notre arrivée une procession se déroule en l'honneur de la fête de ND de la Lumière, les femmes sont en costume local et la musique ferme la marche. Les pétard sont jetés tout au long du trajet, un vrai plaisir pour les oreilles. Nous allons dans une chocolaterie tenu par un nîmois !
Il travaille le chocolat comme au temps des mayas, du pur cacao sans aucune addition de son beurre qui sert à fabriquer des produits de beauté. Résultat immédiat : ce chocolat ne fond pas à la chaleur ! Petit bar pour la dégustation, un goût inimitable et délicieux. Si pour André tout va bien, je souffre de la chaleur, il fait plus de 30° ans un souffle de vent ! Le soir par contre le gilet est de rigueur pour manger dans le patio de l'hôtel. Nous terminons la journée par la visite d'un "cénote" : trou d'eau douce très propre et clair. Il sert de piscine à la population locale !