Un peu avant le coucher de soleil, la veille, nous avons vu
arriver un vol de perroquets dans les arbres devant notre chambre. Des gros
perroquets verts qui semblaient s’être donnés rendez-vous, ils voletaient de
branche en branche. Réveil 4h 45, le temps de se préparer, de faire le check
out, toujours la même incompréhension : pourquoi payer à nouveau alors que la
caution a été encaissée, preuve en est le SMS d’American Express reçu la veille.
Nous tirerons cela au clair à notre retour avec Booking. Il fait nuit noire quand nous
prenons la route de l’aéroport, nous devrons faire confiance au GPS. Nous
comprenons vite pourquoi l’hôtel nous a indiqué 45mn pour parcourir 32km !
La route est sinueuse, non balisée, les traversées de bourgades avec topés nombreuses et
la circulation dense. Nous décidons d’aller faire enregistrer les bagages avant
l’arrivée du préposé Hertz. Quand nous arrivons à 7h 20 devant le stand,
personne ! L’embarquement est prévu à 7h 35, impossible d’attendre, nous devons encore passer la sécurité. Nous laissons clefs et GPS au voisin
Thirty en croisons les doigts car nous n'aurons plus aucune preuve d'avoir rendu le véhicule.
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Arrivée à Cancun sous une brève mais violente ondée, récupération
du nouveau véhicule et prenons la route pour Puerto Morelos, notre B&B dans
la jungle. Nous trouvons assez facilement 
non pas grâce au GPS qui ne connaît pas la route mais grâce au guide du
routard qui en parle car elle mène à des Cenotes connues. Nous sommes à nouveau
au milieu de la jungle, chez des français qui ont vendu leur hôtel-restaurant
en France en 1997 et tout quitté avec deux enfants en bas âge. Ils ont fait
construire leur maison, deux petits gîtes avec chacun une piscine individuelle
et installé un spa traditionnel maya. Leurs enfants vivent toujours avec eux,
l’un est cuisinier et l’autre vend ses gâteaux sur le marché avant de pouvoir acquérir
une petite boutique. Pour eux la vie en France est un souvenir qu’il ne
regrette pas. Direction Playa del Carmen, ce soir nous dinons avec Viviane et
Jack. Diner d’adieu, ils ont choisi le lieu et évidemment le GPS ne connaît pas
la rue. Internet nous renseigne mais nous préférons faire un repérage pour ne pas arriver en retard. Nous occupons le temps
qui nous sépare du rendez-vous à faire les boutiques de la rue piétonne, coup
de chance j’y trouve la crèche mexicaine que je souhaitais. Viviane arrive
seule au restaurant, Jack est souffrant, un coup de froid. Nous dinons dans une
grotte, spectacle irréel mais la température est très agréable. A 21h 40 nous
déposons Viviane au ferry. Pourra-t-elle venir en France en juillet ? Restera-t-elle encore longtemps sur Cozumel ? Autant de questions qui resteront encore sans réponse au moins encore pendant trois mois. La nuit dans la jungle est très bruyante, émaillée
de cris divers et de craquements dans les arbres proches mais les moustiques sont absents.