Journée calme, projet de faire la route des phares le long
de la côte du Campêche. L’idée était sûrement originale, le dépliant sympa
mais, les indications routières inexistantes. Nous nous sommes rendus
rapidement à l’évidence : mission impossible même avec un GPS. D’ailleurs
parlons-en de ce GPS en français qui ne connaît pas les routes secondaires et
qui nous parle avec un drôle d’accent et une drôle de langue : tournez sur
le gôche, sur le drooite, vous rejoindre et qui nous conduit dans les sens
interdits … Depuis le début nous la corrigeons mais non tous les jours les mêmes fautes,
désespérant ! Nous avons fini par acheter des cartes un peu plus détaillées
que la Michelin que nous avions, je dis « des » car pour le Yucatan
il faut quatre cartes, une par état. Notre promenade nous mène au sud de
Campêche le long de la côte et ce que nous en découvrons n’est guère
réjouissant. Entre plate-forme pétrolières, oléoducs, décharges sur les plages,
rien ne donne envie de se baigner. De toute manière les plages sont
pratiquement inexistantes ou réduites à une minuscule bande de sable. Nous
arriverons à trouver quand même un petit coin de rêve pour déjeuner et nous
prélasser. Au retour, nous visitons le Muséo de la Cultura Maya. Située dans un
ancien fort, un peu en dehors de la ville et dominant la mer. L’exposition
thématique regroupe une grande partie des objets retrouvés dans les différents
sites de l’état. L’organisation de la vie, les divinités, l’organisation du
temps, le pouvoir et la guerre y sont présentés de manière très ludique. Une
bonne introduction à la civilisation maya et un complément aux visites des
différents sites. A la tombée de la nuit, sur un des bâtiments du Zocalo,  une animation lumineuse très colorée représentant
l’histoire du Campêche. Un spectacle de haute qualité dont j’ai réussi à filmer
quelques extraits. Demain sera une longue étape de 450km pour rejoindre la côte
caribéenne et au Mexique les kilomètres comptent double !